Inhumation ou crémation, quelle est la différence?

Vous devez organiser des funérailles ou souhaitez souscrire à un contrat obsèques en prestations funéraire et hésitez entre inhumation ou crémation : Les Pompes Funèbres LOIC vous expliquent !

Lors de l’organisation des obsèques se pose la question délicate du choix de mode de funérailles. Même s’il existe d’autres modes de funérailles dans le monde, seules l’inhumation et la crémation sont autorisées en France.

L’inhumation, ou enterrement, d’un corps en cercueil est aujourd’hui le mode de funérailles majoritairement pratiqué en France. Toutefois, au cours des dernières années, la crémation a véritablement connu une croissance significative. En 2020, les crémations représentaient 40.26% des obsèques.

On oppose souvent inhumation et crémation. Or, ces deux types d’obsèques ne sont pas obligatoirement antagonistes ; elles peuvent être complémentaires. En effet, après une crémation, l’urne cinéraire peut être inhumée dans une sépulture de famille, caveau ou pleine terre, scellée sur la sépulture ou encore inhumée dans une case de columbarium ou un cavurne.

Qu’est-ce que la crémation ?

La crémation, pratique très ancienne dans certaines cultures, et de plus en plus plébiscitée en France, est une technique funéraire visant à brûler et à réduire en cendres le corps d’un être humain (après son décès, évidemment) dans un crématorium. On parle aussi d’incinération. Mais dans les pompes funèbres nous considérons qu’on incinère les ordures et que l’on « crématise » les défunts.

Les cendres sont ensuite recueillies dans une urne funéraire. Avant et pendant la crémation, la loi française exige que le corps du défunt soit placé dans un cercueil.

Le devenir des cendres

La Loi de 2008 relative à la législation funéraire a défini les lieux de destination et les conditions de dispersion des cendres funéraires. Il n’est plus possible de disposer des cendres comme nous l’entendons. Nous devons le même respect aux cendres d’un défunt qu’au corps humain.

Après la crémation, les cendres sont recueillies dans une urne munie d’une plaque indiquant l’identité du défunt et le nom du crématorium.

L’urne peut être gardée pendant 1 an maximum au crématorium ou dans un lieu de culte. Le temps pour la famille de décider de la destinations des cendres, en l’absence de volontés exprimées par le défunt.

La conservation des cendres

La familles pourra opter pour l’une des solutions suivantes :

  • Cimetière ou site cinéraire
  • Dispersion en pleine nature
  • Inhumation de l’urne dans une propriété privée

L’urne peut également être inhumée gratuitement dans le terrain communal du cimetière.

Les cendres ne peuvent plus être conservées dans l’urne au domicile de la famille ou des proches. Il est également interdit de les diviser.

L’urne funéraire peut être inhumée dans une propriété privée ou envoyée à l’étranger, sous réserve d’une autorisation préfectorale.

La dispersion des cendres

Les cendres peuvent être dispersées en pleine nature ou en pleine mer selon des règles strictes. Elles peuvent également l’être dans un jardin du souvenir, espace collectif aménagé dans le cimetière.

Il est formellement interdit de disperser les cendres sur la voie publique, dans les espaces publics ou dans des jardins privés.

Conditions préalables à la crémation

il est nécessaire de fournir les volontés écrites du défunt ou de la personne ayant autorité sur l’organisation des obsèques.

Aussi, si la personne décédée était porteuse d’un pacemaker, une attestation du médecin ou du thanatopracteur certifiant du retrait sera demandée.

Qu’est-ce que l’inhumation ?

L’inhumation, du latin in-humus qui veut dire sous terre,communément appelée enterrement, est le fait de mettre en terre, le défunt et de réaliser une sépulture dédiée à sa mémoire.

Les lieux d’inhumation possibles

L’inhumation en terrain privé

L’inhumation en terrain privé est également possible sur autorisation préfectorale. Toutefois, les préfectures n’accordent que très rarement les autorisations nécessaires pour ce type de dérogations.

L'inhumation au sein du cimetière

L’inhumation d’un corps en cercueil a lieu le plus souvent dans l’enceinte d’un cimetière. Le défunt peut être inhumé dans les cimetières :

– de la commune où le défunt habitait ou était déclaré

– de la commune où le défunt est mort,

– où est situé le caveau de famille.

Le plus souvent, le défunt est inhumé dans une concession funéraire qui fait l’objet d’un contrat entre la mairie et une personne physique (le concessionnaire). Ce contrat octroie un droit d’usage d’un terrain nu dans le cimetière pour y fonder une sépulture, pour une durée déterminée (10, 15, 30 ans…). Il précise également les conditions pour le nombre et le choix des personnes pouvant y être inhumées . Le prix de la concession est fixé par le maire.

La concession peut être pour un emplacement classique pour inhumer des cercueils ou pour un emplacement spécifique et réservé aux urnes funéraires au sein d’un columbarium par exemple.

Le défunt peut également, notamment s’il n’existe pas de concession, être inhumé en terrain commun, dans un emplacement individuel fourni gratuitement par la commune.

Les différents types de sépulture

Une fois que l’emplacement où se sera inhumé le défunt déterminé, il s’agira de choisir le type de sépulture.

Le défunt pourra donc être déposé au cimetière en pleine terre, dans une tombe bâtie (caveau ou cavurne pour les cendres uniquement) ou hors sol (enfeu ou columbarium pour les cendres uniquement).

Dans une urne ou un cercueil, le défunt repose dans sa dernière demeure. La sépulture est un lieu symbolique qui permet aux proches de venir se recueillir.

Quelque soit le type de sépulture, les règles de concession ne changent pas, les statuts d’emplacement de sépulture sont régis des mêmes droits dans tout le cimetière.

Inhumation ou Crémation : qui décide ?

Le défunt n’a pas laissé d’indications à propos de ses obsèques

Si le défunt n’a pas organisé à l’avance ses obsèques, ou s’il n’a indiqué de choix entre inhumation ou crémation, la décision appartient à ses proches.

S’il y a désaccord au sein de la famille, entre les proches sur l’organisation des funérailles, il est possible de saisir le tribunal judiciaire du lieu du décès.

La volonté du défunt est connue

Si le défunt a clairement exprimé le souhait entre inhumation ou crémation, les proches doivent respecter sa volonté.

Afin d’être certain que ce choix soit respecté il est important de le faire apparaître dans un contrat obsèques ou de les rédiger sur papier libre et les confier à une personne de confiance. Tout adulte peut, sans formalité, indiquer par écrit ses dernières volontés concernant ses obsèques.

Par contre, il est déconseillé d’indiquer ses volontés de funérailles sur un testament déposé chez un notaire. En effet, ce document ne sera consulté qu’au moment d’établir la succession du défunt, soit après le déroulement des obsèques.

Inhumation ou crémation : les délais et formalités administratives

L’inhumation et la crémation sont très encadrées par la loi. Vous ne pourrez échapper aux formalités et aux démarches administratives quel que soit le mode de